François et Zarka (Quai de Seine)
du Film Paris, je t'aime
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transcription:
-Fais voir la ficelle.
-Elle a un cul de ouf.
-Eh mademoiselle tu me la files ta ficelle? Je n'ai plus de fil dentaire. Allez s'il te plait.
-Vise ce qui arrive là.
-Mademoiselle, si je te paye un verre, je peux avoir un massage? J'ai un bungalow juste à côté.
-Normal.
-Vos gueules. De toutes façons c'est une planche à pain.
-Ouais c'est ça.
-Ferme là. Je me fais plus de meufs que vous deux réunis. C'est toujours moi qui me tape les meufs.
-Laisse faire les experts.
-Bonjour mesdemoiselles. Vous êtes charmantes. à croquer aujourd'hui.
-Et tu sais quoi? Quand tu seras assez vieux pour te raser tu me fais signe.
-Espèce de crevard! Tu viens de te faire jeter.
-Lache l'affaire.
-Show'em.
-Ecoute bien, ce n'est pas moi qui suis en galère depuis un mois avec les meufs.
-Tu as vu la nana là?
-Tu vas où là?
-Ca va?
-Enfoirés.
-Merci.
-Ils ont un sale regard.
-Je suis désolé.
-Pas grave.
-Je peux t'aider?
-Oui, s'il te plait.
-Excuse moi. Je ne sais pas trop... Ca va là ?
-De quoi j'ai l'air là ?
-Je vais te montrer. Un petit sourire.
-Tu es encore plus nase pour ça que pour draguer les filles.
-Je ne fais pas ça. C'est mes potes qui déconnent
-Ils sont pathétiques.
-Ouais.
-Tu as des super beaux cheveux. Pourquoi tu es obligée de les cacher?
-Personne ne m'oblige. C'est moi qui l'ai voulu.
-C'est dommage. Parce que tu es vachement jolie.
-Merci mais... Ca veut dire que je ne suis pas belle avec ?
-Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.
-Toi et tes potes, vous ne connaissez rien aux femmes. Pourquoi vous leur parlez comme ça, alors que vous savez pertinemment qu'elles n'aiment pas ?
Moi si je veux être jolie c'est pour moi. Quand je le porte, j'ai le sentiment d'avoir une foi. Une identité. Je me sens bien. Et c'est aussi çà la beauté.
Explique ça à tes potes, et peut-être qu'un jour... vous arriverez à serrer des meufs.
Il faut que j'y aille.
-Tu vas où ?
-À la mosquée. Et au fait, merci de m'avoir aidée.
-De rien.
-T'as craqué ou quoi ?
-Quoi ?
-Si tu la touches c'est Oussama en personne, qui s'écrase dans ta face.
-Mademoiselle! Ne cherchez pas. Je suis là. Mademoiselle, tu es en retard.Ca fait une heure que je t'attends.
Je ne comprends pas. Pourtant on est des beaux gosses.
...-On y va ?
-Salut.
-Grand père c'est le garçon qui m'ai aidée tout à l'heure.
- Bonjour.
- Bonjour. Je ne m'attendais pas à te voir ici.
-François.
-Zarka.
- Ca va mieux tes mains ?
- Ca va ouais.
-C'est très gentil à vous de l'avoir aidée.
-C'est normal.
-On s'en va par là. Vous venez avec nous?
Vous êtes étudiant?
-Ouais. En histoire.
-C'est très bien mon garçon. C'est très important de connaitre son histoire.
Zarka veut être journaliste. Journaliste internationale.
Elle veut parler de la France. Mais de sa France à elle.
En espagnol ICI
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